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Depuis sa prise de fonction officielle le 11 janvier 2020, lors d'une session conjointe du Conseil d'Oman et du Conseil de la Défense, comme le prescrit l'article 7 de la loi fondamentale de l'état, Sa Majesté Sultan Haitham bin Tarik a mobilisé les énergies nationales au service d'une renaissance omanaise renouvelée. Au fur et à mesure que l'infrastructure de la vision future "Oman 2040" est établie, couche par couche, les objectifs de la renaissance renouvelée fusionnent avec la vision Oman 2040, lancée début 2021, parallèlement au dixième plan quinquennal (2021-2025).

Ces trois projets stratégiques et complémentaires se conjuguent pour former la vision globale de Sa Majesté Sultan Haitham. Dans un discours préliminaire et novateur prononcé le 23 février 2020, l’ampleur de cette vision a été clairement exprimée dans son engagement à réorganiser l'organe administratif de l'état, à élargir l’accès des jeunes en élargissant les possibilités de contribution aux efforts de développement.

Les femmes peuvent s’attendre à une plus grande autonomie et à une position plus importante dans l’action et les conséquences des changements qui seront apportés par la vision future "Oman 2040". Il faudrait une infrastructure législative qui mènerait à bien les réformes vers un avenir de développement durable et global pour soutenir ces changements majeurs.

Sa Majesté a déjà concrétisé bon nombre de ces engagements ambitieux, pleinement déterminé à maintenir l’élan de la renaissance renouvelée à travers la prochaine phase du plan national, tout en préservant les phases accomplies de ce plan. Cette société exige l’engagement du public, qui bénéficiera de ses succès, récoltant les fruits des progrès manifestés dans son pays bien-aimé dans un climat de sécurité territoriale et de stabilité sociale.

Sultan Haitham s’est directement intéressé au déploiement de la vision future "Oman 2040", qui consommera quatre plans de développement quinquennaux sur la voie de sa pleine réalisation. Le premier d’entre eux, lancé en janvier 2021, a défini des objectifs nationaux ambitieux, directement liés à des projets exécutifs spécifiques fixés dans des délais stricts. Il s’agit de projets destinés à restaurer la dynamique de la croissance économique et à atteindre des objectifs économiques et sociaux équilibrés.

Sa Majesté a soigneusement examiné ces initiatives, examiné leur structure, mesuré leur faisabilité dans les délais impartis et surveillera leur réalisation au fur et à mesure de leur réalisation, en les adaptant aux réalités émergentes si nécessaire. La vision future "Oman 2040" s’articule autour de quatre axes principaux. La "société humaine créative" envisagée, valorisera et améliorera l’éducation, l’apprentissage, la recherche scientifique, les capacités nationales, la santé, la citoyenneté, l’identité, le patrimoine, la culture nationale, le bien-être, la protection sociale et le développement de la jeunesse.

"L’économie dans une éthique compétitive" intègre les concepts de leadership économique, de gestion et de diversification, de durabilité financière, de marché du travail, d’emploi, de secteur privé, d’investissement, de coopération internationale, de développement au sein des gouvernorats, de villes durables et de technologies de l’information. Le troisième axe, "l’environnement des ressources durables", concerne les aspects de l’environnement, avec ses ressources naturelles; et le quatrième axe, "état des institutions responsables", couvre les questions liées à la législation, au pouvoir judiciaire, au contrôle et à la gouvernance au sein de l'organe administratif, des ressources et des projets de l'état.

Les quatre axes sont cohérents avec l’orientation stratégique qui mène le Sultanat vers un endroit où ses citoyens peuvent être fiers de leur identité, culture, et engagements envers leur patrie. En démontrant le sérieux de son intention de garantir l’avenir du grand projet d’Oman, ses ambitions nationales bien fondées ainsi que la protection de sa position locale, régionale et internationale, Sa Majesté Sultan Haitham a lancé un examen radical de chaque composante de l’infrastructure de l'état, y compris sa constitution elle-même.

L’exercice a abouti à des réformes qui ont apporté une nouvelle clarté aux principes sous-jacents de la renaissance qui vieille d’un demi-siècle, principes qui définissent l’éthique sociale et culturelle du Sultanat lui-même et son message au monde au-delà : une lutte pour la justice, la vérité, la sécurité, la stabilité et la paix au sein et entre les communautés au pays et à l’étranger, et une détermination à poursuivre les efforts pour façonner un avenir meilleur.

La loi fondamentale de l'état a été promulguée au moyen du décret royal n° 6/2021, pour être la pierre angulaire de l’effort continu, pour verrouiller la structure de la renaissance renouvelée et élargir son horizon. La loi fondamentale se compose de 98 articles qui soutiennent collectivement les institutions de l'état, la protection de la Constitution est un symbole de la patrie, de son territoire, de son unité et de son tissu social. Elle représente la culture évoluée de la nation, renforce les droits, les devoirs et les libertés de ses citoyens. Elle établit un mécanisme de transfert de pouvoir stable, offrant une assurance qui se reflétera positivement dans de nombreux secteurs de l’activité nationale, notamment ceux de nature politique et économique. Elle affirme le principe de l'état de droit et l’indépendance du pouvoir judiciaire comme bases de sa gouvernance.

Elle impose l’éducation "jusqu’à la fin de la phase d’éducation de base" et prône "l’implantation de la méthode scientifique dans la pensée et le développement des dons intrinsèques". Elle encourage l’innovation, qui est un élément indispensable à la vision future "Oman 2040". Il a fallu réévaluer les performances, les compétences et la législation qui sous-tend l’autorité publique, pour consolider les piliers de la renaissance renouvelée et attribuer au mieux ses projets individuels aux parties qui seront chargées de les réaliser.

Ce dernier a été examiné et ajusté si nécessaire pour une plus grande efficacité ou transparence. La vision future "Oman 2040" envisage un paysage transformé de villes intelligentes et durables à travers le Sultanat, des villes caractérisées par la justice sociale et la prospérité sociale et économique, où la croissance économique est parallèle au bien-être social; où les organes d’État flexibles et responsables bénéficient d’une gouvernance avec une surveillance efficace. La réorganisation de l'organe administratif de l'état, annoncée le 18 août 2020, s’est accompagnée d’une révision de certains portefeuilles ministériels, qui ont en conséquence été élargis, supprimés, fusionnés ou renommés. Plusieurs conseils et entités spécialisés ont été démantelés, d’autres créés.

Dans le cadre de la refonte de l’administration de wilaya, le Conseil des ministres a lui-même été restructuré pour mieux s’aligner sur les exigences de la phase à venir et mieux garantir les récompenses attendues du développement. Le budget général pour 2021 s’est concentré sur la garantie de la durabilité des services sociaux de base et le maintien d’un niveau de dépenses dans la fourniture de ces services d’au moins 40% des allocations.

Pour l'exercice 2021, sa Majesté Sultan Haitham, présidant une réunion du cabinet en décembre 2020, a noté qu'il avait suivi avec un intérêt particulier les phases préparatoires progressives qui ont conduit à l'annonce du dixième plan de développement quinquennal (2021-2025) et du budget général de l'état. Ces actes stratégiques combinés du gouvernement ont représenté les premières étapes sur la voie de la vision future "Oman 2040". Ils ont été rédigés en référence à la situation financière que le Sultanat traversait et traverse, où l'accent doit être mis sur la garantie de la viabilité financière par un processus d'augmentation des recettes et de rationalisation des dépenses.

Sa Majesté a approuvé les recommandations proposées en conséquence, qui comprenaient la création de deux fonds de retraite, le premier au profit du secteur civil et privé, et le second pour les membres des services militaires et de sécurité. L'exigence minimale de service pour l'admissibilité à la retraite anticipée dans tous les systèmes applicables a été fixée à 30 ans. En parallèle, pour avoir droit à la pension de retraite, un système de retraite harmonisé a été créé pour tous les nouveaux employés des ministères et du secteur privé, avec effet rétroactif pour les employés ayant accompli moins de dix ans de la période obligatoire.

Quant aux perspectives des jeunes, Sultan Haitham a souvent exprimé sa préoccupation pour créer un avenir qui puisse offrir aux jeunes la vie épanouissante et les opportunités d’emploi gratifiantes qu’ils méritent. Il est soucieux dans son engagement envers cet idéal et dans le fait de veiller à ce qu’ils participent activement à sa réalisation. Les jeunes générations sont : "la richesse et la ressource inépuisables des nations, le moteur humain qui construit le présent et l’avenir de la nation", selon ses propres termes.

Au Conseil des ministres, le 10 décembre 2021, sa Majesté est revenue sur ce thème dans son discours, soulignant l’importance de maintenir des chaînes de communication ouverts avec les jeunes, pour leur faire comprendre l’effort de maintenir le processus de développement sur la bonne voie, d’entendre leur voix et de connaître leurs rêves. Pour répondre à leurs préoccupations par le biais d’un calendrier de réunions récurrentes à cette fin, il a ordonné la création de groupes d’experts qualifiés où ils pourront présenter des questions qui les intéressent particulièrement, où leurs points de vue pourront être entendus et respectés, et où une perspective particulièrement jeune pourra être ajoutée au processus de construction, avec leur aide, de la nation dont eux et les générations futures hériteront.

En signe de préoccupation de Sa Majesté pour la jeune génération, et dans le cadre de l’exercice de son attention sur l’emploi comme étant au cœur de cette préoccupation et de la nécessité de nouveaux départs dans ce domaine, dans l’ombre de la contraction de l’économie mondiale, une série d’initiatives pionnières a été lancée en mai 2021.

Les répercussions des grandes crises mondiales ont entraîné un ralentissement du marché du travail, tant au niveau national qu'international, et cette situation a été aggravée par l'impact de la pandémie de Covid-19. Les initiatives ont été conçues pour offrir plus de 32 000 opportunités d'emploi en 2021, dont 12 000 emplois dans les secteurs de la gouvernance civile et militaire, répartis en fonction de leurs besoins respectifs.

Le 5 juillet 2021, sa Majesté a présidé une réunion du Comité de surveillance du Programme national pour l'emploi, où il a souligné l'urgence du pilier de l'emploi des jeunes. Pour trouver des solutions au dilemme du travail, il a exhorté tous les employeurs des secteurs public et privé à coopérer, accélérer les recherches utiles sur la question, à relever les défis de front avec des stratégies pratiques pour employer les jeunes demandeurs d'emploi omanais dans tous les secteurs du marché.

Avec la vision future "Oman 2040", les emplois doivent, a-t-il souligné, être durables, adéquats et valables. Ils doivent être compatibles pour garantir que ces initiatives soient prises au sérieux et menées à bien, il a promis son soutien et son patronage continus.

Lors d’une réunion du Conseil des ministres, le 15 juin 2021, le Programme national pour l’emploi a été présenté et présidé par sa Majesté, et constitue l’un des programmes nationaux les plus importants émanant de la vision future "Oman 2040". Il cherche des solutions durables à l’offre d’emploi dans tous les secteurs des secteurs public et privé, en utilisant l’analyse des données pour identifier les blocages de chômage dans certains secteurs, pour combler les lacunes en matière de connaissances et de compétences en vue de faciliter l’entrée sur le marché du travail, et ce de manière structurée qui surveille les performances et les résultats.

L’éducation est essentielle au succès de ce processus, garantissant que les candidats à un emploi sont correctement préparés à entrer dans un environnement de travail compétitif. En promouvant l’autonomisation en tant qu’aspiration dans l’éducation et dans l’ensemble du marché du travail, le système soutient pleinement cet objectif. Le 1er novembre 2020, sa Majesté a annoncé que le Diwan de la Cour royale financerait la construction de six écoles prioritaires au cours de la phase à venir, pour un coût global estimé à environ 8,85 millions RO.

Le Sultan Haitham est un fervent partisan d’une approche décentralisée du développement et souhaite garantir une répartition équitable des projets et des services de développement entre les gouvernorats. Il partage cette approche, comme en témoigne par exemple le vaste réseau de routes financées par des fonds publics qui sillonnent le Sultanat et s’étendent jusqu’à ses recoins les plus reculés.

Sa Majesté a donné son feu vert, le 4 février 2021, au projet de route Dibba-Lima-Khasab et a exhorté les autorités concernées à rechercher des moyens alternatifs pour accélérer l’achèvement de cette route, compte tenu du besoin urgent de sa construction. La route reliera les villages et les wilayats du gouvernorat de Mousandam, facilitant la mobilité et la fluidité du trafic pour les résidents et les visiteurs, tout en répondant aux objectifs de croissance économique indispensable et bénéfique dans la région et dans le Sultanat dans son ensemble. La transition rapide vers l’administration électronique continue de progresser. Sa Majesté, présidant la réunion du Conseil des ministres du 15 décembre 2020, s'est engagée à poursuivre les efforts déployés par le gouvernement dans ce domaine, en mettant l'accent sur le déploiement accéléré de tous les services qui améliorent la vie des citoyens et des résidents, des sociétés et des intérêts d'investissement.

Ces améliorations sont essentielles à la santé des secteurs économique et du développement. Pour la fourniture de services gouvernementaux, sa Majesté a ordonné que la réalisation du portail national unifié pour les services gouvernementaux en ligne soit accélérée, pour devenir une plateforme unifiée. Pour faire progresser les services gouvernementaux en ligne, de poursuivre la réalisation des initiatives de transformation numérique, de trouver des solutions globales aux défis et d'utiliser toutes les énergies et ressources disponibles à cette fin, sa Majesté a souligné la nécessité pour toutes les institutions de l'état de réengager leurs efforts, lors d'une récente réunion du Conseil des ministres qu'il a présidée le 9 novembre 2021.

Une approche dynamique est nécessaire si la stratégie du gouvernement doit suivre le rythme des circonstances actuelles et futures et maintenir une communication et une interaction claires avec la communauté et ses aspirations. Sa Majesté a annoncé la création d'une unité indépendante sous sa supervision pour mesurer les performances des institutions gouvernementales sur une base d'évaluation continue, pour améliorer les performances et les niveaux de service, en phase avec les évolutions et dans l'intérêt du public. Les résultats serviront à suggérer des mécanismes pour une plus grande efficacité, mesurée par les taux de satisfaction des consommateurs.

Au moyen de protocoles de prise de décision plus efficaces, le Sultan a ordonné qu'une unité d'aide à la prise de décision soit affiliée au Secrétariat général du Conseil des ministres, qui aurait pour tâche d'améliorer les performances. Dans le secteur public, sa Majesté a consacré une grande partie de son attention aux pratiques d'emploi. Il a plaidé en faveur de niveaux d'efficacité plus élevés au sein des unités de l'organe administratif de wilaya, exhortant les employés du secteur public à s'engager face à l'urgence des réalités externes et des tendances émergentes. Sa Majesté a donné des instructions pour la promotion des employés du gouvernement rattachés au système de la fonction publique et qui étaient éligibles à l'ancienneté en 2011, avec effet à partir de 2022.

Sultan Haitham a ordonné que le prix du carburant des véhicules soit fixé à la moyenne d'octobre 2021 comme maximum, le gouvernement subventionnant tout différentiel à la hausse qui pourrait résulter des fluctuations des prix du pétrole, avec les initiatives sociales et économiques du gouvernement et les services soutenus par l'état aux citoyens. Jusqu'à la fin de 2022, le soutien au carburant resterait en place. Sa Majesté a annulé un ensemble de charges associées à des activités sectorielles spécifiques et en a réduit d'autres, le tout en vue de stimuler l'activité économique et de revitaliser l'environnement d'investissement en général.